Présentation de mon champ de recherches

PRESENTATION
Dans le cadre de mon master à l'ISP, l'année prochaine, j'ai retenu :les Actes d'agressions à l'école, comme sujet de recherche. Il est question dans un premier temps, de rassembler tous les actes de violence les plus récents, qui se sont produits dans les établissements scolaires en France comme ailleurs. Ensuite nous passerons à l'identificatioin et à la classification de ces actes. Dans un second temps, nous porterons un regard analytique pour en déceler les motivations et les facteurs et les raisons de ce nouveau phenomène de violence scolaire qui ne cesse de défrayer la chronique. Enfin nous ferons des propositions qui iront dans le sens de la responsbilisation des parents, de l'institution scolaire et des politiques de l'Etat, afin d'inviter tous les acteurs sociaux impliquer dans l'éducation des enfants, à s'engager et se mobiliser dans la lutte contre ce phénomène qui menace l'avenir de la société.

mercredi 25 février 2009

Vos réactions et reflexions

Que pensez-vous de ce constat sur la violence scolaire?

Est-il possible d'envisager que les institutions parviendraient-elles à mettre un terme un jour à cette violence dans les éablissements scolaires?

D'après votre avis, la violence à l'école prendrai-t-elle de plus en plus de proportions inquiétantes ou est-elle en regression par rapport aux années précédentes?

Article:

La violence, à l'intérieur ou à l'extérieur des institutions scolaires, est une donnée permanente de l'histoire de la jeunesse à travers les âges. Au XIIIe siècle, les étudiants de la Sorbonne se battent à plusieurs reprises, à mains armées, avec les bourgeois parisiens, la police du prévôt de Paris, ou même, en 1278, avec les moines de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Au XIXe siècle, le lycée Louis-le-Grand a connu huit révoltes d'élèves (on disait alors « mutineries ») entre 1815 et 1883, dont plusieurs nécessitèrent l'intervention de la police parisienne. Plus près de nous, Hervé Hamon et Patrick Rotman ont comptabilisé, dans leur ouvrage Tant qu'il y aura des profs , les violences scolaires recensées par la presse entre 1979 et 1984. La liste est impressionnante et comprend, outre rackets, affrontements entre bandes et viols, trois meurtres, dont deux d'adultes.Pour les historiens, la violence des jeunes au sein des établissements scolaires n'a donc rien de nouveau, comme d'ailleurs la violence des jeunes en général. Tout adulte qui garde un souvenir objectif des cours de récréation sait que la loi du plus fort s'y exerce souvent.La violence scolaire prend en revanche à chaque époque des formes nouvelles, et la société y réagit à chaque fois en fonction de valeurs et de critères qui eux-mêmes évoluent.